En France, les aides fournies par l’État pour soutenir les sportifs se préparant aux Jeux Olympiques de Paris 2024, telles que l’armée de Champions, sont fréquemment mises en avant par Amélie Oudéa-Castéra et les organisateurs. Cependant, à travers le monde, certains athlètes recherchent des moyens alternatifs pour financer leur préparation. Le journal britannique « Daily Mail » indique que plusieurs plongeurs de l’équipe de Grande-Bretagne génèrent des revenus supplémentaires en partageant du contenu sur la plateforme OnlyFans.
Les plongeurs britanniques se tournent vers OnlyFans pour financer leur préparation olympique
Jack Laugher, champion olympique à Rio en 2016 et médaillé à Tokyo en 2021, a expliqué au quotidien ses raisons d’avoir choisi OnlyFans. « Il n’y a pas beaucoup d’argent dans le milieu du plongeon », a-t-il affirmé. « Je ferai tout pour gagner un peu plus d’argent. J’ai quelque chose que les gens veulent, et j’essaierai volontiers de le vendre. » Grâce à ses publications, Laugher a recueilli près de 134.000 likes et gagné plusieurs milliers d’euros, bien que ses contenus ne soient jamais totalement explicites.
Même si les athlètes britanniques reçoivent des aides financières, Laugher considère que son revenu annuel de 33.000 euros est bien en deçà des salaires des sportifs de haut niveau d’autres disciplines. Inspiré par son père, il a lancé son compte OnlyFans en septembre 2021 et a depuis partagé près de 570 photos et 54 vidéos. À ses yeux, cette plateforme constitue une opportunité commerciale intéressante, compte tenu des faibles dotations et des opportunités limitées dans le plongeon.
D’autres sportifs britanniques, tels que Noah Williams, qui pratique le plongeon synchronisé avec Tom Daley à 10m, utilisent également OnlyFans pour financer leur préparation en vue des Jeux Olympiques. De même, des athlètes internationaux comme la perchiste canadienne Alysha Newman et la sauteuse en hauteur chypriote Elena Kulichenko ont trouvé dans cette plateforme un moyen de soutenir financièrement leur carrière. Cependant, cette approche peut parfois être source de controverses, comme en témoigne la polémique qui a éclaté à Chypre concernant les publications de Kulichenko, qui a été désignée porte-drapeau de la délégation chypriote.