La course du 400 mètres aux Jeux Olympiques a offert un spectacle impressionnant à Paris, voyant une athlète dominicaine entrer dans l’histoire avec une performance époustouflante.
Marileidy Paulino, championne olympique du 400 m à Paris
Vendredi, Marileidy Paulino de la République dominicaine, âgée de 27 ans, a remporté la médaille d’or du 400 mètres avec le temps le plus rapide jamais enregistré aux Jeux Olympiques. Elle a bouclé le tour en seulement 48 secondes et 17 centièmes, surpassant la Bahreïnie Salwa Eid Naser et la Polonaise Natalia Kaczmarek, qui ont terminé respectivement en 48.53 et 48.98 secondes. Cette performance place Paulino en tant que quatrième femme la plus rapide de l’histoire sur cette distance, marquant également le sixième meilleur chrono de tous les temps.
Grâce à son exploit, Paulino a brisé le record olympique établi par la Française Marie-José Pérec en 1996 à Atlanta, qui était de 48.25 secondes. La Domincana est maintenant à seulement 57 centièmes du record mondial détenu par l’Allemande Marita Koch depuis 1985, avec un temps de 47.60 secondes. Auparavant, Paulino avait décroché la médaille d’argent lors des Jeux de Tokyo en 2021, derrière Shaunae Miller-Uibo des Bahamas, qui n’était pas présente en finale à Paris. De plus, elle avait également remporté l’argent avec l’équipe dominicaine dans le relais 4×400 m à ces mêmes jeux.
Naser, âgée de 26 ans, qui a suivi Paulino sur le podium, a obtenu sa première médaille olympique après avoir été championne du monde en 2019. D’origine nigériane, naturalisée par le droit du père en 2014, Naser avait été suspendue pendant deux ans en 2021 en raison de manquements à ses obligations de localisation dans le cadre des contrôles antidopage.
Cette victoire de Paulino à Paris est non seulement un triomphe personnel, mais aussi une page brillante dans l’histoire de l’athlétisme dominicain, inspirant de futurs athlètes à viser également les sommets.