Jamie Vardy : le dernier acte d’une légende
Une sortie en fanfare pour le renard de Leicester
Jamie Vardy, l’incontournable attaquant de Leicester, a marqué de son empreinte le monde du football en transformant son dernier match en une pièce de théâtre mémorable. Dimanche, face à Ipswich, il a inscrit le 200e but de sa carrière avec les Foxes lors de son 500e et ultime match. Une performance bouclée par un triomphe 2-0.
Connu pour sa ferveur légendaire, Vardy n’a pas dérogé à la règle. À la 28e minute, il a fait trembler les filets avant de brandir, imperturbable, un poteau de corner sous les acclamations d’une foule en délire, en guise d’adieu.
À 38 ans, l’attaquant tire sa révérence en fin de saison, choisissant de conclure son histoire avec Leicester au King Power Stadium, sans passer par la case Liverpool pour le dernier rendez-vous. Les supporters, reconnaissants, ont agité des milliers de drapeaux bleu et blanc, frappés d’un simple « Merci Vards ».
Ses coéquipiers n’ont pas manqué de lui rendre hommage avec une haie d’honneur lorsqu’il a quitté le terrain à la 80e minute, sur fond de chants de supporters clamant qu’il n’y a qu’un seul Jamie Vardy. Arrivé de Fleetwood Town il y a treize ans, Vardy a su faire de Leicester un club à succès avec un titre surprise en Premier League en 2016, aux côtés de Kanté et Mahrez, et une FA Cup en 2021. Avec deux promotions et deux relégations, Leicester finit cette saison à une décevante 18e place.
Nottingham Forest, toujours dans la course
Nottingham Forest n’a pas dit son dernier mot pour décrocher un ticket en Ligue des Champions. La victoire 2-1 à West Ham, dimanche, maintient les espoirs avant l’ultime journée de Premier League. Actuellement septièmes, les hommes de Nuno Espirito Santo restent dans le sillage de Chelsea et Aston Villa, tous deux à 66 points. Manchester City, sixième avec 65 points, est sur leur chemin.
Forest, qui avait tenu la troisième place de décembre à avril, a connu une baisse vertigineuse. Pourtant, ce succès au London Stadium n’est que leur deuxième victoire sur les sept derniers matchs. Tout commence par un cadeau très british d’Alphonse Areola, dont la relance mal inspirée offre à Gibbs-White le premier but. Milenkovic double la mise à la 61e minute, et malgré la réaction de Bowen à la 86e minute, Nottingham a compté sur l’arrêt miracle de Matz Sels dans le temps additionnel pour conserver leur avance.
La saison n’est pas encore sur le paletot, mais une chose est sûre : ces dernières journées de Premier League promettent encore leur lot d’émotions.