Victor Wembanyama, ce prodige du basket français, continue de captiver les fans de basketball grâce à ses incroyables performances en NBA ainsi qu’à l’échelle internationale. Atteignant une hauteur impressionnante de 2m24 et faisant preuve d’une remarquable agilité pour sa taille, il s’est imposé comme un pilier des San Antonio Spurs. Cependant, d’après Boris Diaw, son parcours aurait pu être différent s’il avait grandi aux États-Unis.
Un développement contrasté entre l’Europe et les États-Unis
Lors d’un épisode du podcast de Matthieu Stefani, Boris Diaw a exploré les différences significatives entre la formation européenne et américaine. Diaw met en avant que le système de formation en France, et plus globalement en Europe, joue un rôle fondamental dans l’évolution des jeunes talents comme Wembanyama. Contrairement à la trajectoire typique aux États-Unis, où les jeunes prodiges sont rapidement propulsés sous les feux des projecteurs via le cursus High School et NCAA, le système européen adopte une démarche plus progressive.
Quand Wembanyama a débuté sa carrière professionnelle avec Nanterre, il n’était pas encore à la une de l’affiche. Il a dû cultiver des qualités telles que l’humilité et le sens du travail en équipe, des vertus qu’il aurait peut-être moins développées au sein du système américain. Cette période, d’après Diaw, a été cruciale pour permettre à Wembanyama d’acquérir un sens profond du collectif, fondamental pour ses futurs succès en NBA et sur la scène internationale.
