Suite à une vague d’insultes durant les Jeux olympiques de Paris, l’avocate d’Imane Khelif, championne olympique algérienne, a décidé de porter plainte pour cyberharcèlement auprès du parquet de Paris. Selon des informations du magazine américain Variety, cette plainte mentionne des personnalités influentes telles qu’Elon Musk, propriétaire de la plateforme X, et la romancière britannique J.K. Rowling, accusés d’avoir alimenté cette campagne de haine en ligne à l’encontre de la boxeuse. D’autres figures importantes sont également citées pour leur rôle dans cette affaire.
Déclenchement de la campagne de haine
Les attaques contre Imane Khelif ont débuté après sa victoire en huitième de finale, où son adversaire italienne a déclaré forfait. Peu de temps après, les réseaux sociaux, notamment X, ont été inondés de messages quotidiennement, remettant en cause son identité de genre et affirmant qu’elle n’avait pas sa place dans les compétitions féminines. Elon Musk et J.K. Rowling ont été particulièrement actifs dans cette campagne, le premier en relayant des messages à caractère transphobe, la seconde en postant des commentaires dénigrants à propos de l’athlète algérienne. L’ancien président américain Donald Trump a également fait part de son opposition lors d’un meeting, déclarant qu’il s’opposerait à la participation de « hommes aux compétitions féminines ».
En dépit de cette intense campagne de haine, Imane Khelif a poursuivi sa route aux Jeux olympiques et a finalement décroché la médaille d’or en finale contre la boxeuse thaïlandaise Janjaem Suwannapheng. À la suite de ces événements, son avocate a souligné que l’enquête devra non seulement identifier les responsables de cette campagne misogyne et transphobe, mais aussi ceux qui l’ont activement nourrie. Pour sa part, Imane Khelif a réagi avec détermination, affirmant qu’elle est une femme à part entière et qu’elle a prouvé son talent sur le ring.