Dans la recherche active de l’Olympique de Marseille pour trouver un remplaçant à la tête de son équipe, Daniel Riolo exprime ouvertement son soutien pour Habib Beye, lequel manifeste clairement son souhait de prendre les rênes du club marseillais.
Alors que les joueurs de Marseille sont en période de repos estival, Pablo Longoria, lui, n’a pas une minute à perdre. Les jours à venir s’annoncent extrêmement prenants pour le dirigeant de l’Olympique de Marseille. Avant de plonger tête première dans un marché des transferts qui promet d’être agité, l’Espagnol doit trouver une solution pour le poste d’entraîneur de l’équipe.
Le départ de Jean-Louis Gasset, qui avait été recruté en urgence l’hiver dernier, est une affaire résolue depuis un moment. Longoria est donc à la recherche d’un nouveau coach pour l’équipe. Suite aux tentatives infructueuses avec Marcelino et Gennaro Gattuso, l’erreur n’est plus permise pour le président de l’OM. Malgré les défis auxquels le club fait face et son absence de compétitions européennes cette saison, il est toujours à la recherche d’une figure de marque pour ce poste, une démarche considérée comme une faute par Daniel Riolo.
## Pablo Longoria voit trop grand
Daniel Riolo, s’exprimant sur RMC, a commenté cette quête ambitieuse de Longoria, « Longoria et Benatia montent en pression à cause de cette quête. Ils ne trouvent pas et trouvent cela compliqué », a-t-il exprimé en ajoutant : « Ils veulent faire une déclaration avec le choix de l’entraîneur. Je comprends cela après les échecs de l’année, mais je ne suis pas d’accord. »
Il a continué en expliquant que cette ambition pourrait mener à des choix peu judicieux. Le fait que Fonseca soit leur choix numéro un mais que son arrivée puisse être vue comme un ultime recours n’est pas vu d’un bon œil. Selon Riolo, il y a peu de grands noms dans le monde de l’entraînement désireux de rejoindre le club marseillais.
Il a ensuite pris la défense de Habib Beye, « Si tu me dis qu’on choisit Habib Beye, ça ne me surprendrait pas. Pourquoi pas ? Il connaît bien le club », en insistant sur le fait de choisir quelqu’un passionné et rêvant de rejoindre le club. Il ne voit pas pourquoi Beye ne serait pas apte pour le poste et réfute tout argument contredisant l’idée de lui donner sa chance. Riolo souligne que l’Europe regorge d’exemples d’entraîneurs débutants ayant réussi.