Face à une situation financière critique, le club de Bordeaux a officiellement été relégué en National 2. Gérard Lopez, propriétaire des Girondins, est la cible de vives critiques de la part d’Olivier Létang, président du LOSC.
Les sévères critiques d’Olivier Létang envers Gérard Lopez
La gestion de Gérard Lopez a été durement épinglée par Olivier Létang. En effet, Bordeaux traverse une période noire. Avec une dette avoisinant les 42 millions d’euros, le club girondin, déjà rétrogradé administrativement en National par la DNCG le 23 juillet dernier, vient de subir une nouvelle descente en National 2 décidée ce jeudi par la Commission Fédérale de Contrôle des Clubs. Cette déchéance s’explique par le redressement judiciaire en cours, poussant le club à abandonner son statut professionnel.
Gérard Lopez, propriétaire des Girondins depuis 2020, est vivement critiqué pour sa gestion désastreuse du club. Déjà à l’origine d’une situation financièrement calamiteuse au LOSC, avec une dette de 159 millions d’euros, Lopez inquiète. Olivier Létang, président de Lille, n’a pas mâché ses mots lors d’une conférence de presse : « Le LOSC, un club de 80 ans, aurait dû disparaître à 77 ans, » a-t-il déclaré. « Quand on observe la situation de Mouscron et de Bordeaux, au bord de la liquidation… Ces clubs représentent bien plus que des entités sportives ; ils sont des actifs culturels. Comment a-t-on pu confier les Girondins de Bordeaux à une telle personne ? Pour moi, c’est incompréhensible. »
Olivier Létang avait pressenti la chute de Bordeaux, et l’avait même exprimé à un élu local : « Il y a deux ans, un élu de Bordeaux m’a sollicité pour des conseils sur Lopez. Je lui ai clairement conseillé de l’éviter, prédestinant un résultat désastreux. » Et Létang ajoute : « J’en ai parlé devant le Sénat. Je suis un contribuable français, Lopez ne l’est pas. Voir des fonds publics utilisés pour aider une personne non domiciliée fiscalement est scandaleux. Comment a-t-on pu permettre cela ? » Les mots sont durs et reflètent un profond désarroi face à ce gâchis.
À la différence de Lille, qui a réussi à se sortir de la tourmente, Bordeaux n’a pas eu cette chance et sombre un peu plus chaque jour. Les conséquences de cette gestion chaotique sont lourdes et remettent en question les choix et les responsabilités de ceux qui avaient la charge de ce club historique.