Le dirigeant du FC Nantes, Waldemar Kita, se résout difficilement à l’ajournement de la rencontre entre le FC Nantes et le Paris Saint-Germain en Ligue 1.
Report du match PSG-Nantes : Waldemar Kita donne son avis avec ironie
La Ligue de football professionnel (LFP) a acquiescé à la requête émise par le Paris Saint-Germain de décaler son affrontement contre le FC Nantes. Ce match était initialement placé entre deux rencontres cruciales de quart de finale de Ligue des champions contre Aston Villa. Grâce à cette modification du calendrier, les joueurs parisiens auront l’opportunité de mieux se préparer pour leur double confrontation avec Aston Villa.
Si cet ajustement est en faveur du PSG, il impose des contraintes au FC Nantes. En quête de leur maintien, les Canaris devront gérer trois matchs en l’espace de dix jours seulement. Ils affronteront le Stade Rennais le vendredi 18 avril, accueilleront le PSG le 22 avril, puis joueront contre le Toulouse FC le 27 avril.
Interrogé par L’Équipe, Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a réagi avec une pointe d’ironie. « Si le PSG réussit à se qualifier pour les demi-finales, une part de ce succès sera attribuable à nous, le FC Nantes. Je le leur souhaite, même si je demeure convaincu qu’ils n’ont pas nécessairement besoin de notre aide pour y parvenir. Et en cas de finale, j’espère qu’ils penseront à m’inviter. Plus généralement, c’est une sage décision du conseil d’administration de soutenir les clubs engagés sur la scène européenne. Bien que cela ne nous soit guère favorable, si cela peut contribuer au bien du PSG », a affirmé le responsable nantais.
Le FC Nantes avait initialement décliné le report proposé car ils ne souhaitaient pas qu’une période de deux semaines d’inactivité survienne entre leur déplacement à Nice le 6 avril et le derby contre le Stade Rennais le 20 avril. Un autre élément en jeu est la fréquentation à La Beaujoire. La venue du PSG constitue l’un des grands moments de la saison en termes de vente de billets, et un match en semaine risque de réduire l’affluence.