La Suisse a subi une véritable débâcle en France, essuyant une défaite cinglante de 4-0. Sous la houlette de Pia Sundhage, les Suissesses se retrouvent désormais en position critique, flirtant dangereusement avec la descente en Ligue B de la Ligue des nations féminine.
Des illusions cruelles : Nancy, théâtre d’une déroute
Débâcle et blessures : la soirée cauchemar
En un éclair, tout s’est effondré pour les Suissesses à Nancy. Dix-neuf petites minutes ont suffi pour sceller leur sort face à des Bleues déchaînées. Les bourdes individuelles ont coûté cher, bien trop cher, dans ce match où la France n’a même pas eu à appuyer sur l’accélérateur.
Sur la sellette, Sundhage avait décidé de faire confiance à Livia Peng dans les cages, reléguant Elvira Herzog, récemment en difficulté, sur le banc. Mauvais calcul ! Peng, la gardienne du Werder Brême, a rapidement perdu pied en livrant un ballon sur un plateau à Clara Mateo dès la 11e minute. À seulement un mois de l’Euro, l’énigme de la gardienne titulaire reste entière.
Ça partait mal, et ça n’a fait qu’empirer. Une défense fantôme sur corner – même si, il faut le dire, la volée d’Elisa De Almeida était somptueuse – suivie d’une couverture désastreuse de Julia Stierli qui offre un boulevard à Sandy Baltimore. Le chronomètre affichait à peine 19 minutes !
Même après trois changements stratégiques à la mi-temps, la marée ne s’est pas inversée. On a vu un peu plus de combativité suisse en seconde période, mais rien qui n’empêche la France de claquer un quatrième pion grâce à un mouvement d’école signé Geyoro à la 56e.
La cerise sur le gâteau ? Ana-Maria Crnogorcevic, sortie sur blessure et remplacée par Alisha Lehmann à la 78e minute, comme pour souligner un peu plus ce naufrage. Avec seulement deux points au compteur après cinq matches de Ligue des nations, les Suissesses jouent gros. Victoire impérative mardi à Sion contre la Norvège, histoire de garder espoir avant l’Euro. C’est pas gagné…
