Droits TV : Vers un possible cataclysme

Le récent accord sur les droits télévisés de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 soulève des inquiétudes parmi les fans et les experts du football français, notamment en ce qui concerne les répercussions financières sur les clubs. Les diffuseurs DAZN et beIN Sports se sont engagés à hauteur de 500 millions d’euros par saison, mais cette somme est jugée insuffisante par certains.

Les droits télévisuels de la Ligue 1 : un sujet d’inquiétude

DAZN et beIN Sports ont remporté l’attribution des droits télévisuels de la Ligue 1 pour la période 2024-2029, pour un montant annuel de 500 millions d’euros. Cette décision a rapidement engendré des inquiétudes chez les observateurs du monde du football en France. Parmi les voix critiques, Daniel Riolo, commentateur chez RMC, se montre particulièrement préoccupé. Il déclare : « Pour de nombreux clubs, cela représente trois à quatre fois moins que ce qu’ils percevaient auparavant. » Ce constat le pousse à critiquer sévèrement la gestion de Vincent Labrune, soulignant que les clubs n’en tireraient pas un avantage équitable, surtout ceux qui ne participent pas aux compétitions européennes.

Les modalités de souscription aux nouvelles offres sont également au cœur du débat. DAZN envisage de proposer deux types d’abonnements : l’un à 40 euros par mois sans engagement, et l’autre à 30 euros mensuels avec un engagement sur une année. Ces abonnements permettront de suivre huit rencontres par journée de championnat. De son côté, beIN Sports facturera son accès 15 euros par mois pour le match le plus médiatisé du week-end. Riolo exprime ses réserves face à ces coûts élevés pour les spectateurs : « On pourrait atteindre 50 euros par mois, ce qui est insensé ! Cela pourrait mener à une catastrophe. Je doute même que DAZN puisse attirer un million d’abonnés. » Il anticipe également une « explosion de l’IPTV et des piratages » en raison de ces tarifs jugés prohibitifs.