Crystal Palace s’offre une finale de rêve en battant Aston Villa (3-0). Plus qu’un match, une démonstration de talent à Wembley !
Un score sans appel
Samedi, à Wembley, Crystal Palace a littéralement écrasé Aston Villa (3-0) pour s’offrir une place en finale de la Coupe d’Angleterre. Propulsé par ses attaquants, et bien aidé par un Dean Henderson impérial dans les cages, le club du sud de Londres a fait sensation. Wembley en a frémi.
À l’assaut du premier titre
Crystal Palace, douzième en Premier League, rêve désormais de décrocher son premier trophée le 17 mai. Leur adversaire ? Manchester City ou Nottingham Forest, qui s’affronteront dimanche. Et ce n’est pas tout : un ticket pour la Ligue Europa est également en jeu, une rareté pour le club qui n’a connu les joutes européennes qu’en 1988.
Villa hors jeu, priorité au championnat
Pour Aston Villa, la déception est immense. Concentrés désormais sur la Premier League, ils visent le Top 5, synonyme de Ligue des champions. Un objectif à portée, mais il va falloir cravacher.
Le festival offensif des Eagles
Les attaquants de Crystal Palace ont fait des ravages. Le trio infernal Eze, Sarr et Mateta a secoué Villa. Eberechi Eze a ouvert la marque d’une frappe magistrale depuis l’extérieur de la surface (31e). Malin, il a même provoqué un penalty, bien que Mateta n’ait pas su le concrétiser, son tir venant mourir sur le poteau (53e).
Mais l’avant-centre français ne s’est pas laissé abattre, multipliant les actions spectaculaires. Après un but refusé (29e), il a délivré une passe en or pour Sarr, qui a doublé la mise avec un missile que le portier argentin Emiliano Martinez n’a pu stopper (58e). Sarr a achevé le spectacle avec un troisième but, juste avant le coup de sifflet final (90e+4).
Dean Henderson, rempart infranchissable
Palace doit aussi sa victoire à Dean Henderson. Le gardien a été intraitable, repoussant notamment une tête de Konsa sur la ligne (39e) et un tir redoutable de Digne (50e).
Enfin, ce beau parcours mènera les Eagles à leur troisième finale de Coupe, après deux tentatives ratées face à Manchester United en 1990 et 2016. « Une journée spéciale », se réjouit Eze, homme du match, au micro de la BBC. Le ton est donné : l’équipe vise les sommets et ne craint personne.
