L’ASSE touche le fond à deux journées de la fin !
Réveil brutal pour les Verts
C’est la panique chez l’ASSE. Deux petits matchs avant le baisser de rideau du championnat, et voilà que les Stéphanois flirtent dangereusement avec la Ligue 2. Patrick Guillou, figure bien connue du club, s’interroge ouvertement sur la stratégie de la direction, Kilmer Sports Ventures (KSV), alors que l’équipe plonge vers l’abîme.
Une défaite contre Reims samedi, et c’est le retour assuré dans l’antichambre du foot français. Un coup dur, surtout après avoir à peine regoûté aux joies de la Ligue 1. Rachetés l’été dernier par le groupe canadien KSV, les dirigeants n’ont pas su donner le coup de pouce nécessaire à cette équipe qui vacille gravement.
Les chiffres sont sans appel : 19 défaites, 74 buts encaissés pour seulement 7 victoires en 32 rencontres. La tentative de sauvetage avec l’arrivée d’Eirik Horneland à la place d’Olivier Dall’Oglio en décembre 2024 n’a finalement rien changé. Les manques, notamment en défense, sont abyssaux.
Guillou en colère, KSV sous pression
À l’issue de la défaite cinglante contre Monaco à Geoffroy-Guichard (1-3), Patrick Guillou ne mâche pas ses mots. Les joueurs, selon lui, semblent avoir des "pieds en coton", et la défense, désespérément fragile, suscite sa colère.
Guillou, dans sa chronique incisive, tape fort : "Une défense qui se liquéfie en un rien de temps, avec une naïveté qui frôle le ridicule. C’est un festival de bourdes défensives," déclare-t-il dans Le Progrès.
L’ancien vert renvoie la balle aux patrons canadiens. Le capitanat, introduit le 3 juin 2024, est pointé du doigt. Trop de questions sans réponse. Pourquoi ces choix ? Une équipe trop enjolivée ? Trop de joueurs moyens et vieillissants ? Qui transmet les codes du club aux nouveaux patrons ? Tant de questions demeurent.
"Quelle hiérarchie ? Qui palliera le manque criant d’inventivité ? Et, finalement, qui prend les grandes décisions ?" Guillou s’interroge. Tout doit être clarifié, et vite, avant que le navire ne coule.