Un mercato compliqué pour l’ASSE : Igor Miladinovic, un coup pour rien !
Le flop Miladinovic : une étoile filante dans le ciel stéphanois
L’été 2024 avait des airs de renouveau sous l’ère Kilmer Sports à Saint-Étienne, mais voilà, Igor Miladinovic, censé être la future pépite du milieu, n’a jamais réussi à s’imposer chez les Verts. Un an plus tard, l’ASSE se retrouve bien embêtée, coincée avec un choix de recrutement qui n’a pas payé.
Recruté pour 3 millions d’euros du FK Cukaricki, Miladinovic était censé dynamiser le jeu offensif de l’ASSE. Mais finalement, le bilan est maigre. Seulement 23 petites minutes en Ligue 1 cette saison et aucune titularisation. Pour un joueur annoncé comme le moteur créatif, c’est un peu la soupe à la grimace.
À 21 ans, l’histoire stéphanoise de Miladinovic tourne à l’échec. Ignoré par Olivier Dall’Oglio, à peine aperçu sous Eirik Horneland, il s’est rapidement évaporé des plans de l’équipe. Sa dernière apparition officielle ? 24 janvier 2025. Pour un joueur lié au club jusqu’en 2028, ça pique.
Miladinovic, un rebond en Ligue 2 ?
Le passage en Ligue 2 pourrait être une chance pour l’ASSE. En effet, si Miladinovic n’a pas le niveau pour l’élite, son flair offensif pourrait enfin s’exprimer un cran en dessous. Il avait brillamment fait ses preuves avec la réserve.
Avec les départs annoncés de Lucas Stassin et Zuriko Davitashvili, une place se libérerait peut-être pour Miladinovic dans l’équipe d’Horneland. Mais pour l’instant, c’est encore l’incertitude. Le joueur manque de temps de jeu, de repères, et surtout, de confiance. Le staff hésite à lui redonner une chance.
Prêt à partir ?
Dernière solution sur la table : un prêt. Si Miladinovic ne convainc pas à Saint-Étienne, il pourrait rebondir ailleurs. Un peu de temps de jeu en Ligue 2, loin de la pression, ça pourrait être le déclic. Une petite option d’achat pourrait même être glissée, histoire de ne froisser personne. Pour l’instant, sa valeur a chuté sévèrement, estimée à seulement 1,5 million d’euros, et n’attire guère de prétendants.
En fin de compte, le coup Miladinovic n’a pas été l’affaires du siècle. Kilmer Sports Ventures sait désormais que les 3 millions investis ne reviendront pas. La priorité ? Limiter les dégâts. Mais encore faut-il qu’une opportunité se présente.