Depuis son arrivée à l’AS Saint-Étienne, Eirik Horneland a rencontré une situation inédite. Lorsqu’il a affronté Montpellier, l’entraîneur norvégien a traversé une expérience qu’il ne souhaite pas revivre.
Horneland confronté à une situation sans précédent avec l’ASSE
Le 16 mars, lors d’un match déterminant pour assurer leur place en championnat, l’AS Saint-Étienne était opposée à Montpellier. Les Stéphanois ont été rapidement réduits à dix suite à l’exclusion de Maxime Bernauer (9e minute, 45e minute). Malgré ce handicap, grâce à un doublé de Lucas Stassin (11e, 53e), ils ont pris l’avantage. Cependant, alors qu’ils menaient 2-0, le match a été suspendu à la 57e minute à cause de graves incidents survenus dans les tribunes.
Pour Horneland, ce genre de situation était tout à fait nouveau dans son parcours professionnel. En conférence de presse, il a exprimé : « Je n’avais jamais vécu une interruption de match auparavant, et j’espère ne jamais y être confronté à nouveau ». Habitué à des circonstances plus conventionnelles en Norvège, ce technicien âgé de cinquante ans a dû gérer un événement exceptionnel en Ligue 1.
Une frustration difficile à contenir
En plus du choc de voir la rencontre interrompue, Horneland aurait préféré que le match se poursuive. Il a poursuivi : « Quand le match a été arrêté, mon souhait était que le problème soit résolu pour que le match puisse reprendre et aller à son terme. C’était la solution la plus équitable pour nous, pour Montpellier et pour le championnat ».
À présent, l’ASSE attend la décision des autorités compétentes concernant l’issue de ce match. Horneland adopte une attitude pragmatique : « Désormais, la décision ne nous appartient plus. Quelle que soit l’issue, nous devrons nous adapter », a-t-il commenté. Une attitude résignée qui reflète bien les incertitudes qui planent sur l’équipe de Saint-Étienne.