La douloureuse défaite de l’ASSE contre le PSG (1-6) a marqué les esprits. Le coach des Verts, Eirik Horneland, a indiqué que ses joueurs ont été fortement touchés moralement par ce revers.
ASSE : Un début prometteur vite effacé par le PSG
Initialement, l’ASSE a bien entamé sa confrontation avec le PSG. Dès le coup d’envoi, les Stéphanois ont montré de bonnes intentions, avec une approche de jeu verticale et une défense bien en place. « Nous avons attaqué avec verticalité, bien défendu et eu nos moments forts », a précisé Horneland. En effectuant un pressing agressif, Saint-Étienne a réussi à prendre rapidement l’avantage grâce à un but de Lucas Stassin à la neuvième minute.
Cependant, le tournant s’est produit en fin de première période lorsque Saint-Étienne a concédé un penalty décisif. « Nous voulions vraiment rentrer au vestiaire avec ce léger avantage. Malheureusement, nous ne l’avons pas conservé, mais le PSG a mérité de revenir », a-t-il ajouté. Après l’égalisation, les Stéphanois ont été submergés par la suite des événements.
Une deuxième mi-temps désastreuse
À leur retour sur le terrain, les Verts ont essayé de réagir, mais la situation s’est vite détériorée. « Nous avons encaissé des buts rapidement, ce qui nous a beaucoup affectés mentalement, et nous avons perdu notre discipline », a reconnu l’entraîneur. En cherchant à rattraper le score de manière désordonnée, les joueurs de Saint-Étienne ont ouvert des espaces exploités par les Parisiens.
Le collectif s’est désuni, l’énergie a faibli, accentuant ainsi la débâcle. Horneland a observé une faiblesse mentale et physique chez ses joueurs, incapables de maintenir l’intensité du début de match.
Un problème de régularité
Ce match met en avant un problème récurrent pour l’ASSE : l’absence de régularité au cours d’une partie. « Nous avons des périodes où nous jouons bien, mais j’ai l’impression qu’on atteint vite nos limites. Étendre nos bonnes phases au-delà de 30-35 minutes reste difficile », a constaté Horneland.
Pour remédier à cela, le coach de Saint-Étienne mise sur trois leviers : « le mental, l’organisation collective et la discipline ». Si Saint-Étienne aspire à retrouver son prestige passé, il devra afficher une plus grande robustesse psychologique et physique pour éviter d’autres mésaventures similaires.