L’ASSE trébuche face à Monaco : un faux départ qui coûte cher
Quand Monaco frappe fort dès l’entame
Saint-Étienne a encore mordu la poussière samedi soir contre une AS Monaco redoutable (1-3). Une défaite de plus qui obscurcit un peu plus l’avenir des Verts en Ligue 1. Eirik Horneland, en conférence de presse, n’a pas mâché ses mots pour secouer ses troupes et les supporters.
Monaco a frappé dès les premières minutes, mettant Geoffroy-Guichard dans le doute. Un manque de concentration fatal pour l’ASSE, constaté par un Horneland lucide.
"C’était mal engagé, on prend un but très vite et gérer nos émotions devient un casse-tête," a-t-il déploré. Zuriko Davitashvili a bien tenté de raviver la flamme avec son égalisation, mais elle s’est vite éteinte. "Je croyais qu’on allait rebondir, mais mal défendre quelques minutes après, ça nous a plombés," a rouspété le coach norvégien.
Des lacunes claires et nettes
Le deuxième but de Monaco, quasi immédiat, a scellé le sort d’un match que les Stéphanois n’ont jamais contrôlé. Au-delà du score, la différence de niveau entre les deux équipes est flagrante. Horneland n’a pas été avare de mots : "Sur tous les plans, Monaco nous a surpassés," a-t-il admis.
L’entraîneur a pointé du doigt le manque de discipline de ses joueurs : des lignes dispersées, un jeu sans possession, une défense fragile. "On envoyait des longs ballons sans jamais les récupérer, c’était frustrant. On doit mieux maîtriser," a-t-il insisté.
Sauver la saison : un défi à relever
L’ASSE se retrouve dos au mur. Avec le spectre de la relégation qui guette, Horneland garde néanmoins espoir. "Il reste deux matchs, on doit prendre des points," martèle-t-il avec détermination. Pour lui, la foi en ses joueurs est inébranlable.
Tout n’est pas encore perdu, insiste-t-il, l’équipe a encore son sort entre ses mains. "Je continue de croire que c’est faisable. Pas de doute sur notre mental," a-t-il rassuré. Mais attention, car sans un sursaut immédiat, Saint-Étienne pourrait bientôt goûter aux affres de la Ligue 2.