L’ASSE et Horneland : une chute assumée avec la tête haute
ASSE : Horneland encaisse la claque, mais garde la fierté
En ce sombre samedi, le Forez pleure. L’AS Saint-Étienne glisse définitivement dans l’oubli après une déconvenue face à Toulouse (3-2) au mythique Stade Geoffroy-Guichard. Une saison chaotique et voilà un géant du foot qui s’écrase. Eirik Horneland, en conférence de presse, n’a pas joué la partition des excuses – il a parlé vrai.
« Je prends l’entière responsabilité de cet échec cuisant », lâche-t-il, résigné mais honnête. Pas de faux-fuyants, pas de détour. Le coach norvégien l’admet : le projet était prometteur mais s’est révélé fragile.
Horneland, qui avait des rêves plein la tête, voulait injecter de la fougue, construire un style unique et faire éclore de jeunes talents. Pourtant, ces belles promesses n’ont pas trouvé la clé de la régularité.
Un futur brouillé mais des fondations solides
Ses plans d’avenir ? Horneland reste prudent. « Mon futur ? C’est un peu tôt pour en parler, on vient à peine de goûter à cette relégation », répond-il, sans détours. Mais la détermination est là. « Je suis intimement persuadé que cette équipe va progresser », affirme-t-il, comme un défi lancé au destin.
Il se montre optimiste sur les ambitions de la direction. Finances, ambitions européennes — le club veut retrouver ses lettres de noblesse. Et même si le chemin s’annonce long, Horneland est prêt à s’y atteler avec ferveur. Parce que la flamme verte, elle, n’a jamais vraiment cessé de brûler.