La défaite de l’équipe de football de l’AS Saint-Étienne face au Stade Rennais (0-2) ce samedi a plongé les Verts dans un contexte tumultueux. Saint-Étienne se trouve à présent dangereusement proche de la zone de relégation, avec une seule unité d’avance, et les tensions entre les joueurs et leur base de supporters sont à leur paroxysme.
ASSE : Une réception froide pour les joueurs de Saint-Étienne
À l’issue de la rencontre perdue avec un score de 2-0 contre le Stade Rennais, les joueurs de l’ASSE ont été accueillis par une volée de critiques et des sifflets de désapprobation. Les groupes de supporters, notamment les Green Angels et les Magic Fans, ont exprimé leur mécontentement à travers des slogans tels que « On veut une équipe digne de son public » et « Vous êtes des nuls ». Ces réactions musclées traduisent une frustration face à une équipe qui semble défaillir dans sa mission de représenter les valeurs et les ambitions du club.
Pierre Ekwah s’efforce de calmer les tensions
Dans une interview accordée à DAZN, Pierre Ekwah a reconnu la déception ressentie par les supporters tout en appelant à renforcer les liens d’unité. « Les supporters ? Ils ont dit ce qu’ils avaient à dire. Ils partagent notre déception. Malgré tout, je sais qu’ils seront présents au prochain match. Nous partageons le même combat. C’est plus un message de force, c’est ainsi que nous l’interprétons. Nous allons nous battre pour eux, car notre objectif est de maintenir le peuple vert en Ligue 1 », a déclaré le milieu de terrain de l’AS Saint-Étienne.
Ces déclarations traduisent une volonté affirmée de renouveau, mais ne suffisent pas à effacer la fracture grandissante. Avec un maigre total de 18 points et une 16e position au classement, l’ASSE se trouve dans une situation critique. Les supporters, de plus en plus las des performances médiocres de l’équipe, expriment désormais leur colère de manière plus vigoureuse.
Pour éviter la catastrophe d’une relégation, l’équipe dirigée par Eirik Horneland devra non seulement retrouver sa forme sur le terrain, mais aussi reconstruire ses liens avec un public qui est à bout de patience. La situation est grave, et le temps est compté.
