Dans une situation pour le moins comique et inattendue, Edson, évoluant au sein du club Al-Adalah en Saudi Pro League, a traversé un moment d’excitation teinté d’une douce désillusion. L’athlète brésilien nous partage, lors d’une entrevue accordée à ESPN, l’instant où il a été convaincu que Mohammed Salah, l’étoile brillante du football, avait choisi de rejoindre les rangs de son équipe en Arabie Saoudite. Le 24 juin, une annonce lui laisse croire que le « Pharaon » du ballon rond était désormais un des leurs. Son enthousiasme retombe aussitôt en découvrant que le recrutement n’était pas celui espéré, mais plutôt celui d’un ailier saoudien, bien moins connu, portant cependant la même identité.
Un Homonyme Plutôt Qu’une Star
La confusion éclairée par Edson en dit long sur ses attentes et sa réaction face à l’incident: «Quand j’ai entendu parler de l’arrivée de Salah, mon esprit s’est directement tourné vers la super star de Liverpool. Lorsque la réalité a révélé qu’il s’agissait d’un tout autre joueur, un certain soulagement m’a envahi même si une pointe de déception subsistait. Je garde cependant en vue l’élan que prend le football dans cette région du monde. C’est impressionnant de voir à quel rythme le football arabe progresse, et l’arrivée d’un joueur tel que Salah, bien que ce ne fut pas le cas cette fois, aurait été un événement logique dans cette dynamique». Ce qu’Edson voulait souligner ici, c’est l’investissement continu dans le football de cette zone géographique, avec une ambition claire de renforcer le championnat année après année. «Vivre cette période d’évolution spectaculaire du football arabe est un réel bonheur pour moi», conclut-il avec un enthousiasme palpable malgré la méprise initiale.
Ce témoignage unique d’Edson nous rappelle combien le football, par son caractère universel et sa capacité à susciter passions et méprises, continue de nous offrir des histoires où l’humour et l’espoir se côtoient étroitement. La vie d’un club et ses supporters oscille parfois entre rêves grandioses et déceptions, mais toujours, l’amour du jeu reste inchangé.