L’ASSE coule encore. Comme un goût de déjà-vu.
Il fallait le faire, et Monaco l’a fait. L’AS Saint-Étienne, jouant à domicile au stade Geoffrey-Guichard, s’est incliné face à des Monégasques impitoyables (1-3). C’est la 17e fois cette saison que les Verts mordent la poussière, malgré un petit sursaut suite à un but égalisateur qui n’aura été qu’un feu de paille. Menée dès le départ, la troupe d’Eirik Horneland n’a pas su s’imposer, même après la sortie rapide de Mika Biereth chez leurs adversaires. C’est frustrant, et Dennis Appiah ne s’en cache pas.
Une défaite de plus pour les Stéphanois
Les Verts nous ont encore livré un final stressant, espérant grappiller un point, mais le sort en a décidé autrement : très chers leurs erreurs leur ont coûté. Résultat ? Une déception amère pour Dennis Appiah, qui n’a pas mâché ses mots.
Appiah : « Parfois, mieux vaut ravaler ses paroles »
Face à DAZN, le défenseur n’a pas caché sa déception. « On doit rester soudés et ne rien lâcher. Deux matchs restent au compteur, six points sont encore jouables. On fera le point demain, car à chaud, des fois, mieux vaut ravaler ses paroles et parler le lendemain. » Une attitude posée, mais les tensions se lisent sur les visages. Appiah a reconnu l’effort de Dylan N’Guessand, même si c’était loin d’être parfait : « Pas évident pour lui, mais il a créé des opportunités. Avec Ibra (Wadji), on a tenté d’apporter de la profondeur, mais on n’a pas trouvé le cadre. »
Garder le cap avec Eirik Horneland
Malgré les défaites, Appiah reste dans la ligne directe de la philosophie d’Horneland. « Le coach nous pousse vers l’avant, il veut du jeu, de l’énergie, et faire vibrer les tribunes. Sur leur premier but, c’est plus leur talent que notre échec. On a essayé de continuer, mais techniquement, on a été en deçà », avoue-t-il, clairement dépité.
