Toupane: « On affronte nos adversaires les yeux dans les yeux »

Jean-Aimé Toupane, l’entraîneur des basketteuses qui ont décroché la médaille d’argent aux derniers Jeux Olympiques, a exprimé sa fierté envers son équipe suite à leur défaite d’un point face aux États-Unis, avec un score de 66 à 67.

Prendre la suite de Valérie Garnier, qui avait décroché une médaille de bronze avec l’équipe de France il y a trois ans à Tokyo, n’était pas une tâche aisée. Pourtant, Jean-Aimé Toupane a relevé le défi avec brio ! Il s’est hissé au rang de vice-champion olympique après une finale intense perdue d’un seul point face aux redoutables Américaines (66-67). Lors de son interview d’après-match avec France 2, le sélectionneur de 66 ans a admis que ses débuts avec les Bleues ont été compliqués, marqués par une élimination en quarts de finale au Mondial 2022 et une médaille de bronze à l’Euro 2023. Malgré ces défis, cette aventure olympique en valait la peine.

« Je suis vraiment peiné pour les filles, car elles ont tout donné. Depuis deux mois, elles se sont investies sans relâche. Leur performance de ce soir est admirable. Je voudrais féliciter grandement cette équipe. La victoire s’est jouée à très peu de choses, mais c’est ainsi dans le sport. Nous avons manqué un peu de précision et de sang-froid. Cependant, nous tirerons des leçons de cet échec. Ce qui compte dans notre travail, c’est de créer des liens. Cela a été difficile au début, il a fallu établir une relation de confiance progressivement. Je leur ai dit que nous pouvions y arriver. Il faut cesser de se sentir inférieurs, et elles l’ont prouvé ce soir. Depuis deux-trois mois, nous n’avons cessé de leur répéter que c’était possible. C’est une équipe qui n’a jamais abandonné, qui a fait preuve de beaucoup de caractère. Quand je vois ce que les garçons ont fait hier, aujourd’hui le basket français se place juste derrière les États-Unis, nous les affrontons d’égal à égal. C’est grâce à la formation française. Le travail finit toujours par payer. »

Ayayi : « On n’oublie pas d’où on vient »

Valériane Ayayi, l’ailière de 30 ans, préférait retenir le parcours accompli plutôt que la défaite amère : « Nous voulions vraiment décrocher la médaille d’or. Nous savions que contre cette équipe des États-Unis, il fallait jouer un match parfait. Nous avons commis quelques erreurs qui nous coûtent la victoire à la fin. C’est une déception, mais il ne faut pas oublier tout le chemin parcouru. Je suis fière de cette équipe, fière du staff. Nous avons fait un travail incroyable, nous sommes restées concentrées sur notre objectif. C’est une belle médaille d’argent. » Après le bronze à Tokyo et l’argent à Paris, peut-être le bronze à Los Angeles ?