Le Thunder n’a pas fait dans la dentelle pour s’ouvrir les portes de la finale NBA. Et quelle manière de le faire, avec une victoire indiscutable qui en dit long sur leur domination. L’équipe d’Oklahoma City a réalisé un exploit saisissant : personne dans l’histoire de la grande ligue n’avait réussi à accumuler au moins 12 victoires par 30 points d’écart ou plus durant une saison. Mieux encore, ils ont écrasé la concurrence avec pas moins de quatre tels triomphes en playoffs.
Le Thunder écrase tout sur son passage
Il faut dire que le Thunder a délivré une campagne impressionnante, affichant des scores de feu. La dernière performance en date ? Une véritable marée bleue qui a submergé le Minnesota, 124-94, leur offrant ainsi le titre de champions de la Conférence Ouest.
Shai Gilgeous-Alexander, le fer de lance de l’équipe et nommé meilleur joueur de la saison, n’a pas caché ses ambitions. « On ne s’est pas simplement fixés comme but de remporter le titre de l’Ouest. Notre objectif, c’est décrocher la couronne NBA », a-t-il affirmé. Pour lui, la route est encore semée d’embûches : « On est heureux du chemin parcouru, mais on sait qu’il reste quatre matchs cruciaux à gagner. Il faut que l’on donne tout pour atteindre notre rêve. »
Les performances du Thunder sont comparables à celles des mythiques Bucks de Milwaukee, qui, dans les années 70, avaient dominé avec un différentiel de 12,6 points par match. Aujourd’hui, OKC affiche un solide 12,5 points, et a réussi à devancer 28 de ses 29 concurrents en infligeant des défaites par dix unités ou plus. Seuls les Warriors de Golden State ont échappé à ce sort.
Une équipe soudée à tous les niveaux
Mark Daigneault, l’entraîneur, n’a pas ménagé ses louanges pour ses joueurs. « Ils incarnent ce qu’est une vraie équipe. Ils méritent chaque instant de cette aventure. » Selon lui, la ferveur qu’ils mettent à jouer les uns pour les autres et pour l’équipe est une qualité rare dans le milieu.
Cette saison, les hommes d’OKC ont disputé 13 matchs où l’écart était de 30 points ou plus. Surprise ! Ils en ont remporté 12. Certes, le Minnesota a infligé une défaite cuisante de 42 points lors d’un match dans la finale de la Conférence Ouest, un moment d’égarement pour le Thunder.
Les séries éliminatoires ont vu le Thunder dépasser le cap des 30 points à chaque fois, avec des victoires impressionnantes : une claque de 51 points sur Memphis, suivie de succès de 43 et 32 points contre Denver, sans oublier la passe décisive pour éliminer les Timberwolves.
En saison régulière, leurs huit victoires par au moins 30 points ont été face à des équipes en bas de classement, mais réussir cet exploit en playoffs est une autre dimension, témoignant d’une réelle capacité à dominer des adversaires aguerris.
Avec déjà 80 victoires au tableau cette saison, le Thunder entre dans l’histoire de la NBA pour la 15e fois. S’ils décrochent le titre, ils pourront terminer la saison avec 84 victoires. Un exploit rare : seuls les Bulls de Chicago et les Warriors de Golden State ont fait mieux.
« On est contents du chemin parcouru, mais ce n’est pas encore notre but ultime », a conclu SGA. « On a encore une série à gagner. »
Le Thunder, avec Gilgeous-Alexander et le Montréalais Luguentz Dort en fer de lance, s’apprête à entamer la finale qui se profile à l’horizon. Ce sera jeudi prochain à 20h30 (RDS2), et les rivaux n’ont pas encore été déterminés : Knicks de New York ou Pacers d’Indiana, avec le talentueux Bennedict Mathurin dans leurs rangs. La bataille s’annonce d’ores et déjà palpitante !
