La prochaine séance de repêchage de la NBA, prévue pour le 25 juin, attire l’attention de nombreuses équipes, notamment sur des talents prometteurs tels que Cooper Flagg, Dylan Harper et Ace Bailey.
Des stratégies ambiguës dans la course au repêchage
Ces dernières semaines, l’intérêt croissant pour des joueurs de talent a engendré des situations quelque peu floues. Par exemple, le Jazz de l’Utah a décidé de ne pas faire jouer Lauri Markkanen lors de son affrontement contre les Wizards de Washington, ainsi que pendant plusieurs autres rencontres. Cette décision a conduit l’équipe à se voir infliger une amende de 100 000 $.
En parallèle, les Raptors de Toronto ont employé une approche similaire le soir même en alignant deux recrues dans leur cinq de départ, accompagnées d’un joueur sous un contrat de 10 jours, lors de leur match face aux 76ers de Philadelphie. Malgré ces choix, Toronto a réussi à s’imposer, permettant de dépasser les Sixers au classement.
Un cadre de la NBA a déclaré que, selon lui, « neuf équipes strapontinent pour perdre » afin d’optimiser leurs chances d’obtenir le meilleur choix possible au prochain repêchage. Des journalistes d’ESPN, tels que Tim Bontemps et Brian Windhorst, se sont penchés sur la situation de différentes équipes, y compris celle des Raptors, à l’approche de cet événement.
Les Raptors en quête d’un nouvel élan
Windhorst a évoqué l’ajout de Brandon Ingram et sa prolongation de contrat de 120 millions de dollars comme des indices que les Raptors visent à obtenir un choix élevé au repêchage cette année. L’objectif est de renverser la tendance et de redevenir compétitifs la saison prochaine, en bâtissant leur équipe autour d’Ingram et de Scottie Barnes.
Par le passé, Toronto avait adopté une stratégie quelque peu semblable, en échangeant O.G. Anunoby pour acquérir Immanuel Quickley, qu’ils avaient ensuite également prolongé. À première vue, la franchise semblait se diriger vers une reconstruction, mais elle semble aujourd’hui pressée de retrouver une place parmi les équipes performantes de la ligue. Est-ce une démarche judicieuse ?
Un autre dirigeant a partagé des réserves dans une conversation avec ESPN, affirmant : « Je ne suis pas fan de la stratégie actuelle de Toronto. Essayer de tout bouleverser en peu de temps est un risque calculé. »
Les chances de succès des Raptors
Pour espérer que cette stratégie porte ses fruits à long terme, les Raptors devront compter sur une certaine dose de chance lors de la loterie du repêchage de 2025. Actuellement, Toronto jouit de 7,5 % de chances de décrocher le premier choix, 22,7 % d’obtenir un choix parmi les trois premiers et 31,3 % d’avoir un choix parmi les cinq premiers.
Masai Ujiri, le directeur général de l’équipe, doit indéniablement espérer que la chance soit de son côté.