Les Bleues démarrent fort et réduisent la voilure
Un premier tour de chauffe concluant face à la Turquie
L’équipe de France féminine de basket ne fait pas dans la dentelle ! En ligne de mire, le prochain Championnat d’Europe 2025 qui prendra ses quartiers en Grèce du 18 au 29 juin. Après avoir dominé la Turquie avec un score net de 81-61 à Reims, Jean-Aimé Toupane, le chef d’orchestre des Bleues, a décidé de resserrer les rangs : exit cinq joueuses, on passe de 21 à 16 guerrières.
Des choix qui s’imposent après la Turquie
Et quel match ! Les Françaises ont montré, sur le parquet, qu’elles en voulaient, alliant une défense de fer et une attaque incisive. Quelques heures après cette démonstration de force, la Fédération Française de Basket-Ball a officialisé le départ de certaines joueuses : Camille Droguet (Tarbes), Coline Franchelin (Flammes Carolo), Aïnhoa Risacher (ASVEL), Alicia Tournebize (Bourges) et Jess-Mine Zodia (Tarbes) ne seront pas du voyage en Grèce. Jeunes, prometteuses, elles ont glané de l’expérience, mais l’histoire s’arrête là pour cette fois.
Prochaine escale : Brest, pour la montée en régime
Après un break bien mérité, les survivantes se retrouvent à Brest mercredi. Au programme : deux face-à-face cruciaux contre la Belgique les 3 et 4 juin, histoire de trier la crème de la crème avant l’Euro. Et le banc des renforts n’est pas en reste : Leïla Lacan débarque dès Brest, tandis que Marième Badiane et Janelle Salaün, étoiles de la WNBA, sont attendues respectivement les 8 et 12 juin.
Les 16 rescapées prêtes à en découdre :
– Pauline Astier
– Valériane Ayayi
– Marième Badiane (de retour le 8 juin)
– Romane Berniès
– Noémie Brochant
– Clarince Djaldi-Tabdi
– Maëva Djaldi-Tabdi
– Marine Fauthoux
– Marie-Paule Foppossi
– Aminata Gueye
– Leïla Lacan (à Brest)
– Tima Pouye
– Garance Rabot
– Iliana Rupert
– Janelle Salaün (de retour le 12 juin)
– Migna Touré
La quête de l’or est lancée
Jean-Aimé Toupane et son staff affûtent leur jeu, bien décidés à viser haut lors de cet Euro. L’or ? Après plusieurs podiums manqués de peu, cette médaille devient une obsession. Avec quelques cadors comme Valériane Ayayi, Iliana Rupert ou Marine Fauthoux, et la montée en puissance des jeunes louves comme Leïla Lacan et Pauline Astier, le collectif français affiche des atouts impressionnants.
La démonstration contre la Turquie et cette première sélection marquent un bon départ. Le chemin est encore long jusqu’au Pirée, mais les signaux sont au vert pour les Bleues. Alors, qui dit mieux ?