Lors de la conférence de presse de lundi qui a marqué son retrait de l’équipe de France, Vincent Collet a exprimé son attrait pour la NBA. L’ancien sélectionneur des Bleus a mentionné en effet que l’entraîneur des Cleveland Cavaliers s’était intéressé à lui, mais que les discussions n’avaient pas pu se concrétiser.
Depuis lundi dernier, Vincent Collet, âgé de 61 ans, n’occupe plus le poste de sélectionneur de l’équipe de France, après quinze années de service. Néanmoins, il se considère toujours comme un coach (« je me considère encore comme tel, je le suis dans ma tête ») et nourrit des ambitions pour son futur. La NBA figure parmi ses aspirations, même si ce n’est pas une envie expressément affichée. Quoi qu’il en soit, l’ancien entraîneur de Boulogne-Levallois reconnaît qu’il ne refuserait pas une opportunité provenant de la ligue la plus réputée au monde, par simple intérêt.
« Parce que c’est quelque chose que je n’ai jamais exploré. C’est la curiosité. J’en ai eu un aperçu en rendant visite à mes joueurs et en échangeant avec eux, mais c’est toujours enrichissant de vivre une nouvelle expérience. C’est plus dans ce sens-là. Cependant, cela ne se fera pas à n’importe quel prix. Il se peut qu’une proposition soit faite mais qu’elle ne soit pas intéressante sur le plan sportif, auquel cas je ne la prendrai pas. Mais évidemment, c’était un objectif », a précisé Collet lundi lors de la conférence de presse où son départ de l’équipe de France a été officiellement annoncé.
Collet : « Si j’y vais, c’est à fond »
D’ailleurs, le Normand a révélé qu’il aurait pu avoir l’opportunité de découvrir la NBA plus tôt. Malheureusement, bien que Kenny Atkinson, ancien entraîneur des Cleveland Cavaliers passé par la France durant son parcours de joueur (Montpellier, Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes et Evreux) et qui avait ensuite pris les rênes de Paris pendant deux saisons (2004 à 2006), ait souhaité l’intégrer à son staff, le General Manager des Cavaliers ne partageait pas cette vision.
« Kenny Atkinson voulait m’intégrer à son équipe, mais jusqu’à maintenant, il n’a pas pu le faire pour des raisons davantage politiques qu’autre chose. C’est le GM qui décide et il a pris d’autres directions. » Dans ses rêves les plus audacieux, Collet se voit peut-être un jour en tant que numéro 1 en NBA. Mais il est bien conscient que cela pourrait ne jamais se réaliser. « Tu ne peux pas te dire ça en arrivant, mais si je vais en NBA, ce sera à fond ! Si j’avais été l’un des premiers assistants de Kenny, j’aurais fait tout mon possible pour l’aider à réussir et ensuite… »
