Polémique en athlétisme aux JO de Paris

Avant le début d’une finale très attendue du 100 mètres hommes, les responsables de l’événement avaient programmé une brève mise en scène pour introduire le moment phare. Cette attention particulière n’avait pas été accordée aux athlètes féminines lors de leur propre finale la veille, suscitant de nombreux commentaires et discussions.

Lors de la finale du 100 mètres, la piste a été le théâtre de moments palpitants avec la victoire de Noah Lyles qui a coiffé Kishane Thompson au poteau avec seulement cinq millièmes de seconde d’écart, et une compétition acharnée où le huitième a terminé en 9“91. Mais le spectacle avait déjà commencé bien avant la course.

Juste avant que les rois du sprint ne prennent place sur la piste, le Stade de France a été magnifiquement illuminé grâce à une scénographie soignée par les organisateurs. Une initiative brillante pour marquer l’événement et enthousiasmer les spectateurs présents.

Et les femmes, alors ?

Néanmoins, une question reste en suspens, soulevée par de nombreuses personnes en ligne: pourquoi les femmes n’avaient-elles pas bénéficié d’un tel privilège la veille, lors de leur finale du 100 mètres, remportée par Julien Alfred de Sainte-Lucie ? « La finale du 100m masculin a été agrémentée d’une scénographie spectaculaire. Les filles, hier, non. Pourquoi ? », « Hier, pour la finale féminine du 100 mètres, il n’y a pas eu de scénographie comme ce soir pour les hommes », ont remarqué quelques internautes.

« C’est regrettable que la finale féminine du 100 mètres, organisée la veille, n’ait pas bénéficié de la même attention scénographique… 690€ pour une place en catégorie A, ce n’était donc pas suffisant ? », s’interroge un spectateur visiblement déçu.

Ce manque d’attention envers les femmes peut être perçu comme une erreur de la part des organisateurs, surtout après avoir tant mis en avant le caractère paritaire de ces Jeux, avec autant d’athlètes hommes que femmes, marqués par un démarrage symbolique avec une vasque allumée par le duo Marie-José Pérec et Teddy Riner. Quel dommage…