Happio reste sélectionné pour les Jeux Olympiques

Ce jeudi, la Fédération française d’athlétisme a déclaré que Wilfried Happio continuerait de faire partie de la sélection pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, et ce, en dépit des allégations de violences conjugales portées contre lui.

Wilfried Happio conserve sa place. Ce jeudi, la Fédération française d’athlétisme a diffusé un communiqué à l’AFP pour annoncer que l’athlète français, spécialiste du 400 mètres haies, reste dans la sélection de l’équipe de France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se dérouleront du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août. L’athlète de 25 ans fait l’objet d’accusations de violences conjugales, selon un témoignage publié par le quotidien Le Monde, à un peu plus d’une semaine de la cérémonie d’ouverture.

À ce sujet, la FFA a pris l’initiative de saisir la justice : « La FFA a pris connaissance de l’article de presse concernant les accusations portées à l’encontre de Wilfried Happio. (…) Une notification a été transmise au Procureur de la République en vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale. En attendant la décision de justice, la FFA rappelle que Wilfried Happio est présumé innocent et, par conséquent, sa position en tant que sélectionné pour les Jeux olympiques de Paris n’est pas remise en cause. »

La FFA lance une procédure disciplinaire interne contre Happio

L’instance dirigeante de l’athlétisme français a également annoncé le lancement d’une procédure disciplinaire interne contre le vice-champion d’Europe 2022 : « Pour faire toute la lumière sur cette affaire, son président, M. André Giraud, a saisi aujourd’hui l’organe disciplinaire de première instance. Il reviendra à cet organe indépendant de tirer toutes les conclusions nécessaires en fonction des éléments qui seront présentés à son examen. »

C’est ce mercredi soir que le journal Le Monde a révélé ces accusations de violences conjugales. Une jeune femme affirme les avoir subies entre 2018 et 2019, alors qu’elle était en couple avec Wilfried Happio. Le Monde a également contacté Anthony Mottais, l’avocat de l’athlète, qui confirme que son client « conteste les faits qui lui sont reprochés ».